Sénégal : Le Président Diomaye Faye autorisé à dissoudre l’Assemblée nationale ?


Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pourrait dissoudre l’Assemblée nationale dès le 12 septembre, suite à l’approbation du Conseil constitutionnel.

Depuis son élection en mars dernier, M. Diomaye Faye se heurte à un parlement dominé par l’alliance Unis par l’espoir, incluant le parti socialiste sénégalais de l’ancien président Abdoulaye Wade, ce qui complique la mise en œuvre de ses réformes promises.


La dissolution de l’Assemblée, qui en est à sa 14e législature depuis 2022, est envisagée pour permettre au président d’organiser de nouvelles élections, dans l’espoir d’obtenir une majorité parlementaire favorable à son programme. Selon la Constitution, une telle dissolution est possible après deux ans de mandat, un seuil récemment atteint.


Les partisans de cette dissolution estiment qu’une majorité parlementaire pour le président est essentielle pour la transformation profonde du pays. En revanche, l’opposition, bien que promettant une attitude républicaine, se montre réticente à faciliter la tâche de l’Exécutif.
L’éditorialiste sénégalais Amadou Bator Dieng souligne que la dissolution clarifierait l’espace politique, avec un Exécutif capable de mener ses réformes sans entraves parlementaires.

L’incertitude demeure quant à la prochaine déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, suspendue en raison de divergences sur les règlements intérieurs, révisés récemment pour inclure à nouveau la fonction de Premier ministre, disparue depuis 2019.


Les conséquences immédiates d’une dissolution, selon Dieng, seraient minimes en termes d’instabilité institutionnelle, la Constitution prévoyant ce mécanisme pour permettre au Président de gouverner efficacement.

Si une majorité présidentielle émerge des nouvelles élections, la gouvernance pourrait gagner en clarté et en cohérence, mais le rôle de l’opposition demeurerait crucial pour équilibrer les pouvoirs.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *