Sommet international sur la RSE/ Myriam Dossou d’Almeida « le programme Novissi a profondément impacté la vie de nombreux citoyens togolais»

Débuté le 7 juillet le sommet international sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), a officiellement pris fin jeudi 8 juillet 2021 sur une note de satisfaction. Le Togo y était représentée par la ministre en charge du développement à la base, Mme Myriam Dossou d’Almeida qui a partagé l’expérience de son pays en la matière.

À l’occasion, elle a surtout mis l’accent sur les trois (3) actions prioritaires qui seront menées dans les mois à venir pour que toutes les entreprises, qu’elles soient locales ou internationales, puissent valablement jouer leur partition.

Selon la ministre, le programme Novissi a profondément impacté la vie de nombreux citoyens togolais. Ce programme, a-t-elle soutenu, a contribué à la résilience des populations vulnérables et a favorisé la riposte sanitaire et ses conséquences sur ces populations. Alors qu’il visait au départ à soutenir les Togolais éligibles qui ont perdu leurs revenus en raison de l’adoption des mesures de riposte contre le coronavirus, il est allé au-delà de cette mission pour aider durablement les plus faibles et les plus démunis de la population à faire face à la pandémie. « Il est destiné à se poursuivre pour continuer à soutenir grâce au digital, les populations vulnérables », a-t-elle promis.

Mme Myriam Dossou D’Almeida est également revenue sur les efforts qui sont fournis par le gouvernement togolais en vue d’une accélération de l’inclusion financière et d’un partage équitable des richesses du pays au profit de toutes ses filles et à tous ses fils.

« Au Togo, nous avons choisi le développement endogène. Pour éviter que cette brave jeunesse ne construise ses rêves qu’autour des capitales, le ministère du développement à la base crée au sein des communautés à la base dans les villages, un écosystème qui respecte leur environnement et les établit dans un modèle de transformation socioéconomique positif », a-t-elle marqué.

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie à coronavirus, a-t-elle rappelé, le Togo a mobilisé près de 15 000 de ses artisans pour la production de 13 millions de masques. Ce qui, s’est-elle satisfaite, a réduit l’utilisation des masques chirurgicaux et donné des moyens de subsistance à ces artisans.

Pour la ministre du Développement à la Base, le Togo mise beaucoup sur ses potentialités pour se développer et entend mettre fin au phénomène de l’exode rural qui fragilise les zones agricoles du pays. Ses conséquences sur l’emploi et l’employabilité des jeunes dans les villes ne sont plus à démontrer.

Selon elle, le Togo veut bâtir son développement sur ses atouts, l’agriculture. Et ce sera à travers une agriculture moderne basée sur la carte de fertilité des sols. Au gouvernement, on estime que la création de zones agricoles aménagées (ZAP) permettra de créer des emplois dans les zones rurales et d’encourager aussi l’agriculture biologique, une agriculture qui préserve la nature.

« Il y a une réserve de choses à faire et il n’est pas possible de s’arrêter en si bon chemin. Briser la dichotomie public-privé et fédérer les acteurs autour d’engagements collectifs pour plus d’inclusion et l’atteinte des ODD, c’est notre leitmotiv », a-t-elle annoncé au cours de cette rencontre où elle a représenté le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé.

Le concept de la RSE n’est pas inconnu au Togo, a-t-elle fait savoir. De nombreuses entreprises s’y adonnent désormais et transforment le quotidien des populations. Des efforts sont déjà faits en la matière et le gouvernement dit maintenir la pression afin que la RSE ne soit plus une option, mais un devoir de toutes les entreprises.

Pour ce faire, 3 actions prioritaires vont être menées dans les mois à venir. Il s’agira de créer les conditions d’affaires favorables au développement de l’économie solidaire, de créer un cadre de développement de la RSE et de renforcer le Secrétariat administratif chargé de la RSE.

« Qu’elles soient locales ou internationales, les entreprises doivent jouer leur partition et nous voyons certaines le faire assez bien. Nous sommes convaincus qu’aucune activité humaine ne peut prospérer durablement, quel que soit le niveau d’investissement, de technologies, de productivité, si la majeure partie de la population n’a pas la capacité de consommer et de s’insérer dans cette économie », a-t-elle indiqué.

Et la jeunesse, qui représente la plus forte tranche dans la population togolaise, promet-elle, trouvera sa place dans cette stratégie.

« Les programmes conçus en partenariat avec le secteur privé à son intention, doivent être capables de faire rêver grand le Togo. L’Etat ne peut et ne veut pas faire tout, tout seul. C’est donc ensemble entre État responsable et entreprises responsables et société civile dynamique que nous allons continuer la bataille de l’inclusion », a-t-elle souligné.

Julien Segbedji

Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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