Sport/Défaut de patriotisme: Ces joueurs doivent s’inspirer de Sadio Mané

On ne le dira jamais assez si le football Africain est en retard, c’est parce que certains joueurs placent leurs clubs au dessus de la sélection qu’ils n’utilisent que lorsqu’ils sont dans des difficultés.

Onana suspendu par la FIFA s’est appuyé sur la sélection Camerounaise pour rebondir à l’Inter. Une fois qu’il s’y est imposé, il a cherché des prétextes fallacieux pour se retirer de la sélection comme l’avait fait Obameyang avec le Gabon lorsqu’il jouait au Barça. La patrie, en réalité, ils n’en ont cure. Seul leur carrière personnelle les intéresse.

Seko Fofana, lui, préfère choisir les matchs auxquels il doit prendre avec la sélection Ivoirienne. À chaque conférence de presse, le sélectionneur des éléphants sert des arguties les unes plus incongrues que les autres pour justifier l’absence du capitaine du RC Lens.

Cet état de fait a poussé certains joueurs comme Zaha et Haller a adopté la même posture, ce qui s’est finalement répercuté dans le jeu des éléphants si bien que l’on se demande si les Ivoiriens pourront répondre aux immenses attentes d’un peuple qui a envie de revivre les fortes émotions ressenties en 2015.

Seko Fofana et André Onana, qui n’ont rien gagné tant en club qu’en sélection, gagneraient à être plus humbles car l’humilité précède toujours la gloire.

Sadio Mané , après avoir remporté la champions league en 2019 et la Premier en 2020, a subi une commotion cérébrale, après avoir été violemment percuté par le gardien Cap-verdien en 1/8e finale de la CAN 2022, malgré tout il a serré les dents pour marquer un but 05 minutes après avant de s’écrouler.

Quand on défend sa patrie, on doit être comme un militaire sur le front. Pas de caprices, ni de c’est à dire, il faut être prêt à tout donner sur le terrain pour faire triompher sa nation. Ceci est l’une des raisons pour lesquelles Sadio Mané, plus qu’un joueur, restera un idole, une référence pour la jeunesse Africaine en quête de repères.

Un exemple que doivent suivre Onana et Seko Fofana pour faire briller leur patrie mère.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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