Syrie: Une centaine de terroristes libérés après une attaque de Daech contre une prison sous la férule du PKK/YPG


L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme dresse un bilan provisoire de 67 morts, dans une série d’attaques qui semblent être coordonnées entre l’intérieur et l’extérieur de la prison de Ghwayran.

Une centaine de terroristes de Daech se sont évadés, vendredi, d’une prison contrôlée par le PKK/YPG dans le nord de la Syrie, selon des sources concordantes.

Au moins 23 membres des « forces de sécurité », 39 détenus et 5 civils ont été tués à la suite d’une série d’attaques menées par le groupe armé terroriste Daech contre la prison de Ghwayran, dans la ville de Hassaké, selon le dernier bilan provisoire établi par l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH).

Des centaines de terroristes de Daech ont pris le contrôle de la prison du nord syrien après avoir saisi des armes et des munitions appartenant au PKK/YPG, selon ces mêmes sources.

Les combats se poursuivaient, vendredi soir, à l’intérieur et à l’extérieur de la prison où sont détenus environ 3 500 membres de la nébuleuse terroriste Daech.

Bien que les YPG affirment avoir repris 89 détenus, l’OSDH faisait état, vendredi soir, de plusieurs dizaines de terroristes de Daech disparus des radars.

« Les forces militaires poursuivent leurs tentatives pour reprendre le contrôle de la prison, alors que des opérations de ratissage sont en cours dans les environs de la prison et dans les localités de Ghwayran et d’Al-Zouhour, où se trouvent des dizaines de prisonniers de l’EI [Daech, NDLR] en liberté, après leur évasion de prison aux premières heures de vendredi matin », rapportait l’OSDH.

La prison était auparavant sous la surveillance des Forces démocratiques syriennes (FDS), constituées essentiellement d’éléments du PKK/YPG, qui disposent du soutien notable des États-Unis et de la France.

Le PKK est reconnu comme un groupe armé terroriste par la Turquie, l’Union Européenne (UE) et les États-Unis alors que les YPG constituent la branche armée syrienne du PKK.


Source : aa, Agora24 Agency

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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