Tchad : Audience de Succès Masra, voici ce qui s’est passé

Dès l’ouverture de l’audition, alors qu’on s’attendait à un silence ou à une posture de défense classique, le Président Dr Succès Masra a exigé, calmement mais fermement, d’écouter l’audio présenté comme pièce à charge. Cette demande, pleinement légitime, relève de son droit fondamental à la défense, garanti par la Constitution. Le Directeur de la Police Judiciaire lui a alors tendu son propre téléphone, contenant le fichier WhatsApp.

À peine l’écran consulté, le Président Masra a capté une vérité implacable : l’audio avait été reçu le 06 mai 2025, soit huit jours avant la tragédie meurtrière de Mandékao, envoyé par un certain Kerim Anse. Ce simple détail, clairement visible sur l’application et techniquement impossible à falsifier, démontre que l’accusation repose sur un élément antérieur aux faits reprochés. Masra a immédiatement signalé cette anomalie aux OPJ présents et précisé que la date de réception ne pouvait être modifiée sur WhatsApp, faisant ainsi tomber la pièce maîtresse de l’accusation.

Face à cela, le Directeur de la Police Judiciaire a paniqué, perdant toute objectivité professionnelle. L’audience a été suspendue dans l’urgence. À la sortie, il s’est approché du Président Masra et lui a lancé ces mots : « Si tu laisses cette date dans le procès-verbal, ça va te créer de gros problèmes. Dis à tes avocats de supprimer aussi le nom de l’expéditeur (Kerim Anse). » Il suivait les avocats pour tenter de négocier, mais MS7, fidèle à ses principes, brave et courageux, s’est tourné vers ses avocats et a déclaré : « Rien ne sera modifié. On ne falsifie pas la vérité. L’histoire nous regarde. On ira jusqu’au bout. » Les avocats étaient d’avis et fermes.

L’audition, dirigée jusque-là par la Police Judiciaire, a été interrompue à 11h, officiellement pour une pause. À la reprise prévue à 14h, aucune décision n’avait été prise et la salle était vide. C’est finalement vers 16h que plusieurs généraux de la Police Judiciaire sont arrivés rapidement, les uns après les autres, suivis du procureur lui-même, car Masra a appuyé là où ils faisaient mal (réseau démantelé). À leur arrivée, leur objectif était clair : trouver un arrangement en urgence, requalifier la situation, étouffer la date du 06 mai et tenter de sauver la procédure.

Dans la deuxième partie de l’audition, les généraux se sont tenus à l’écart de la salle, tandis que le procureur, visiblement inquiet de cette tournure inattendue, s’est enlisé dans des discussions prolongées. Les avocats de la défense, méthodiques, ont présenté d’autres éléments probants. Face à cette pression, les OPJ n’ont pas réussi à conclure l’audition par un quelconque verdict. La séance a alors été renvoyée au parquet, où notre Président Dr Succès Masra sera présenté aujourd’hui devant le même procureur qui a tenté, hier , de réorienter le dossier.

Le procureur se retrouve désormais face à deux choix évidents :

Libérer Masra immédiatement et assumer la vérité révélée (complot).

Signaler et provoquer la suspension du Directeur de la Police Judiciaire et de ses complices pour faux, usage de faux et tentative de falsification de preuve.

Dans tous les cas, la seule issue conforme au droit, à la morale et à la vérité est la libération immédiate et sans condition du Président Masra. Le droit a parlé. Le mensonge s’est effondré. Et l’Histoire, désormais, a un nom : la vérité.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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