Dans un contexte déjà tendu, le général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la Révolution, a émis une menace directe envers Israël.
Il a averti que l’Iran était prêt à lancer des « puissants missiles » sur les installations nucléaires israéliennes en cas d’attaque contre ses propres sites.
Cette déclaration intervient après une attaque iranienne présumée avec plus de 350 drones et missiles en direction d’Israël, dont la plupart ont été interceptés en vol. Israël n’a pas révélé d’informations sur d’éventuelles représailles.
Le général Haghtalab a affirmé que les centres nucléaires israéliens étaient identifiés et que Téhéran disposait d’informations détaillées sur ces cibles potentielles. Il a averti que des « puissants missiles » pourraient être lancés pour détruire ces installations en cas de nécessité.
Les tensions entre l’Iran et Israël sont exacerbées par les accusations réciproques concernant les ambitions nucléaires. Israël considère l’Iran comme une menace pour la région, tandis que l’Iran nie toute intention de développer des armes nucléaires.
Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré que l’Iran avait fermé ses installations nucléaires pour des raisons de sécurité le jour de l’attaque présumée contre Israël. Cependant, un haut gradé iranien a souligné que l’Iran n’avait utilisé que des armes anciennes et une puissance minimale lors de cette attaque.
Le général Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du Corps des Gardiens de la Révolution, a précisé que certains missiles n’avaient pas encore été utilisés, ce qui laisse planer une incertitude sur l’ampleur potentielle des capacités militaires de l’Iran.
La situation reste volatile alors que les deux pays continuent de s’accuser mutuellement et que les menaces de représailles persistent.
Source Al-Ain France
