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Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a tenu des propos particulièrement fermes alors que les tensions diplomatiques s’intensifient entre le Burkina Faso et le Nigeria. Face aux critiques et aux pressions supposées venues d’Abuja, le chef de l’État burkinabè a lancé un message sans ambiguïté : « Qu’ils viennent ! ».
Cette déclaration, perçue comme un défi direct, intervient dans un contexte de crispation croissante entre les deux pays. Ibrahim Traoré a assuré que le Burkina Faso était prêt à faire face à toute éventuelle confrontation, affirmant que son armée et son peuple demeuraient déterminés à défendre la souveraineté nationale.
Ce ton martial illustre la dégradation du climat politique dans la région, où les alliances, les intérêts sécuritaires et les rivalités stratégiques redessinent les rapports de force. Pour l’instant, aucune réaction officielle du Nigeria n’a été rendue publique, mais les observateurs appellent à la retenue afin d’éviter une escalade aux conséquences imprévisibles.





