Togo: Kpatcha Gnassingbé demande à nouveau sa libération(RFI)

Condamné à 20 ans de prison pour atteinte à la sureté de l’Etat, l’ancien ministre de la défense, Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, demande à nouveau sa libération. Emprisonné à Lomé depuis 12 ans, il assure aujourd’hui souffrir d’une plaie au pied qui s’aggrave.

Selon l’un de ses avocats, maître Raphaël Kpande-Adzare, une plaie qu’il a au pied s’aggrave et Kpatcha Gnassingbé craint l’amputation.

Kpatcha Gnassingbe, ancien ministre de la Défense arrêté en 2009, est accusé d’avoir fomenté un complot contre son demi-frère, le chef de l’État togolais.

Condamné à 20 années de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, il est actuellement détenu à la prison civile de Lomé.

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‘’Il a écrit lui-même, personnellement, pour demander son évacuation au président de la République. Son médecin, également, a demandé son évacuation, parce que le pied est gangrené depuis plus de cinq ans et le traitement n’arrive pas à (guérir) la plaie… Je crois quand même que c’est inquiétant’’, a déclaré Maître Raphaël Kpande-Adzare, joint par Amélie Tulet, du service Afrique de Radio France International.

‘’Et aujourd’hui, monsieur Kpatcha Gnassingbe et ses deux codétenus ont déjà fait plus de douze ans, soit plus de la moitié de leur peine. (Cela), ajouté à leur état de santé, politiquement, juridiquement et humainement, milite en faveur de la libération de ces détenus, que nous qualifions de détenus politiques. Ce serait un grand atout pour la décrispation de l’atmosphère politique togolaise qui est encore tendue’’, a-t-il ajouté.

Kpatcha Gnassingbé avait déjà été hospitalisé en 2015.

Selon l’avocat de Kpatcha Gnassingbe, ses deux co-détenus dans cette affaire ont donc aussi des problèmes de santé : le commandant Ati a été opéré la semaine dernière du cœur et le capitaine Dontema souffre d’une embolie pulmonaire.

Pour rappel : le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a demandé leur libération immédiate début 2015.

En juillet 2013, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait estimé que dans cette affaire, l’État togolais était responsable d’actes de torture.

Source : RFI

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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