Togo : La police frappe de nouveau

La Police nationale togolaise après investigation, vient de démanteler un réseau de braqueurs, de voleurs de motos et de « gros bras » opérant

La Police nationale togolaise après investigation, vient de démanteler un réseau de braqueurs, de voleurs de motos et de « gros bras » opérant depuis un moment à Lomé et ses banlieues notamment dans les quartiers de Sogbossito, Logope, Legbassito, Apessito, Sakpleto Kope, Telessou et Assigome.

Selon les informations données par la Police nationale, suite aux multiples plaintes de vols de motos enregistrées dans les unités de police du canton d’Agoè-Nyivé et surtout celle d’un citoyen, victime d’un braquage au cours duquel les malfrats ont emporté son portefeuille et son téléphone portable, le 28 avril 2022 aux environs de 19 heures à Sakpleto Kope, le Groupe d’intervention de la Police Nationale (GIPN) a procédé à l’interpellation d’un suspect formellement identifié par la victime. Il s’agit du nommé K. Bientien, soudeur demeurant à Logope. L’exploitation de ses déclarations a permis d’interpeller vingt (20) individus jouant chacun un rôle dans le réseau. La suite des investigations toujours menées par la Police a permis d’établir que tous ces individus, dont quatre (04) sont des repris de justice, appartiennent à un réseau de braqueurs.

Ces individus mal intentionnés, ont plusieurs modes opératoires.

« L’un de leurs modes opératoires consiste à positionner des jeunes filles dans des coins de rue pour appâter leurs victimes. Dès que celles-ci approchent les filles pour une discussion, ces braqueurs surgissent de l’obscurité pour engager une bagarre et profitent de l’attroupement pour soustraire leurs objets de valeurs et leurs engins », a révélé la Police.

« Un autre mode opératoire consiste pour ces malfrats, à identifier des motos dans les domiciles et à revenir les chercher dans la nuit en utilisant des clés communément appelées « master key » », a-t-elle ajouté.

La perquisition aux domiciles de ses malfrats a permis aux éléments du GIPN de découvrir « des treillis militaires », « des machettes », « des couteaux », « des marteaux », « des tournevis », « des téléphones portables », « des joins » et « des graines de cannabis », « des appareils électroménagers » ainsi que « des motos ».

Des motos volées revendues aux receleurs au Ghana et au Togo

A en croire les informations, les motos volées par les membres du réseau sont revendues à des receleurs au Ghana et au Togo au nommé A. Don Bosco, de nationalité nigériane qui les vend en entier ou en pièces détachées. Ce dernier, d’après la Police nationale, « dispose d’une forte équipe de six personnes chargées de mettre les motos en pièces et de changer les habillages avant de les revendre ». Les fruits de cette activité criminelle, toujours selon la Police, ont permis à ce dernier de « construire une grande maison sise à Logopé ». La perquisition à son domicile a permis à la Police de saisir « trois (03) motos volées, huit (08) moteurs de motos et trente et une (31) plaques d’immatriculation ». Interpelé, A. Don Bosco a reconnu « avoir acheté une dizaine de motos des mains de ces malfrats ».

Toujours d’après la Police nationale, un autre receleur du nom de A. Komlan non seulement achète des objets volés auprès de « ses bandits » mais il les utilise également comme « gros bras » dans les affaires de terrain. « Il a été retrouvé en sa possession, un véhicule de marque Chevrolet sans immatriculation et sans pièces. Vu les multiples cas de vols de voitures enregistrées ces derniers temps, les investigations se poursuivent en vue de déterminer s’il ne s’agit pas d’un véhicule volé au Togo ou dans un pays voisin », a-t-elle fait savoir.

Par ailleurs, la Police a assuré que les membres de ce réseau interpelés, seront présentés au Procureur de la république pour répondre de leurs actes.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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