Après deux ans de silence dû à la pandémie au Covid-19, les natifs de Tchaoudjo ont répondu présents à leur fête traditionnelle Adossa-Gadao.
Débutée le 10 Janvier 2023 autour du thème << Renforcer la cohésion sociale face à l’extrémisme violent de l’heure, pour le développement de Tchaoudjo >> pour prendre fin le 16 prochain, cette célébration a vu la participation des autorités et cadres locaux notamment les ministres Foly-Bazi Katari représentant du chef de l’État, Payadowa Boukpessi et plein d’autres.
Pour madame le ministre de l’investissement Rose Kayi Mivedor, le choix du thème cadre bien avec les réalités du moment…
<< Les attaques terroristes ne peuvent en aucune raison constituer un obstacle dans notre inexorable marche vers le développement >> a t-elle lancé avant de lancer une exhortation << Nous devons donc renforcer la vigilance afin de maintenir un climat de paix au sein de nos communautés et dans nos différentes localités >>.
Dans son mot, le président d’organisation M. Yerima Agregna a remercié le chef de l’État qui a fait de la culture togolaise un champ fertile, propice à l’éclosion des talents capables de développer notre pays dans tous ses aspects.
Rappelons que l’apothéose de Adossa-Gadao a eut le Samedi 14 Janvier 2023 pour la danse des femmes dans leurs tenues traditionnelles dénommé Kosso, le lendemain Dimanche.
Historique de la fête traditionnelle tem Adossa-Gadao.
La culture tem trouve ses racines dans un passé très lointain lorsque des immigrants venants du Nord, de l’Est et de l’Ouest se sont établit dans la région comprise entre le mont Malfakassa au Sud-ouest et les monts Alédjo dans chaînes de l’Atakora jusqu’à Djougou au Bénin dans le Nord-est.
Les premiers immigrants connus par la tradition sont les gourma qui apparurent à la fin du 17ème siècle et s’installèrent dans les montagnes de l’Atakora pour fonder le village de Tabalo. Ils se sont assimilés linguistiquement aux autochtones pour former le clan Mola avant de se répandre dans la plaine pour fonder les villages de Kpangalam, Tchavadi, Kadambara, Noodjo (situé au bord de la rivière Noo actuel Kparatao), Brini, Yélivo, un peu plus au Nord Didaourè et un peu plus encore au Nord Kigbaflou et Daoudè. Au bout de quelques générations, tous ces peuples sont devenus les mêmes mais ont gardé leur identité et se distinguent seulement par leur clan.
Tabalo est donc le village où s’installe Gadao qui reste toujours l’ancêtre des Mola. Ce village est situé au Nord-ouest entre Sokodé et Bassar.
Mystère de la mort de Gadao
Gadao disparut de façon mystérieuse. D’après la tradition, Gadao rassembla un jour ses fils et leur annonça qu’il est temps qu’il rejoigne ses ancêtres dans l’au-delà. A ces paroles, Gadao commença à s’enfoncer en terre. Les enfants se précipitèrent pour le retenir, malheureusement ils ne purent sauvegarder que le chapeau royal grâce à l’alerte de sa dernière épouse du clan Daro.
Cet endroit est devenu un point d’eau intarissable. Ainsi, tout nouveau chef supérieur (Ouro-Esso) est à partir de ce moment, lavé de cette eau à son intronisation afin de bénéficier des pouvoirs du patriarche Gadao.
Dès lors, ce mystère se célèbre tous les ans pour lui rendre hommage.
Historique d’Adossa
En effet, Adossa (danse des couteaux) se déroule au cours du 3ème mois de l’année lunaire islamique.
Adossa, danse des couteaux est une fête religieuse qui se déroule au cours du troisième de l’année lunaire islamique << GAANI >> qui signifie en tem mois de réjouissance pour célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamet.
L’histoire religieuse révèle que le dernier prophète Mohamet, allait naître israélien ou juif mais au grand étonnement des juifs et des Israéliens qui attendaient cet important événement, il naquit Arabe, une grande jalousie s’installa alors dans leurs rang vis-à-vis des Arabes Musulmans.
Ces derniers pour protester ont manifesté de divers manières afin de montrer leur colère et leur bravoure, d’où la danse avec les sabres et les couteaux. Cette tradition est introduite à Tchaoudjo depuis bien longtemps par les Traoré venus du Mali.
La danse Kosso quand à elle est exécutée au même moment par les femmes qui se parent de leurs plus beaux pagnes et perles pour soutenir la bravoure des hommes.
Le sage.
Historique de la fête traditionnelle tem Adossa-Gadao.
La culture tem trouve ses racines dans un passé très lointain lorsque des immigrants venants du Nord, de l’Est et de l’Ouest se sont établit dans la région comprise entre le mont Malfakassa au Sud-ouest et les monts Alédjo dans chaînes de l’Atakora jusqu’à Djougou au Bénin dans le Nord-est.
Les premiers immigrants connus par la tradition sont les gourma qui apparurent à la fin du 17ème siècle et s’installèrent dans les montagnes de l’Atakora pour fonder le village de Tabalo. Ils se sont assimilés linguistiquement aux autochtones pour former le clan Mola avant de se répandre dans la plaine pour fonder les villages de Kpangalam, Tchavadi, Kadambara, Noodjo (situé au bord de la rivière Noo actuel Kparatao), Brini, Yélivo, un peu plus au Nord Didaourè et un peu plus encore au Nord Kigbaflou et Daoudè. Au bout de quelques générations, tous ces peuples sont devenus les mêmes mais ont gardé leur identité et se distinguent seulement par leur clan.
Tabalo est donc le village où s’installe Gadao qui reste toujours l’ancêtre des Mola. Ce village est situé au Nord-ouest entre Sokodé et Bassar.
Mystère de la mort de Gadao
Gadao disparut de façon mystérieuse. D’après la tradition, Gadao rassembla un jour ses fils et leur annonça qu’il est temps qu’il rejoigne ses ancêtres dans l’au-delà. A ces paroles, Gadao commença à s’enfoncer en terre. Les enfants se précipitèrent pour le retenir, malheureusement ils ne purent sauvegarder que le chapeau royal grâce à l’alerte de sa dernière épouse du clan Daro.
Cet endroit est devenu un point d’eau intarissable. Ainsi, tout nouveau chef supérieur (Ouro-Esso) est à partir de ce moment, lavé de cette eau à son intronisation afin de bénéficier des pouvoirs du patriarche Gadao.
Dès lors, ce mystère se célèbre tous les ans pour lui rendre hommage.
Historique d’Adossa
En effet, Adossa (danse des couteaux) se déroule au cours du 3ème mois de l’année lunaire islamique.
Adossa, danse des couteaux est une fête religieuse qui se déroule au cours du troisième de l’année lunaire islamique << GAANI >> qui signifie en tem mois de réjouissance pour célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamet.
L’histoire religieuse révèle que le dernier prophète Mohamet, allait naître israélien ou juif mais au grand étonnement des juifs et des Israéliens qui attendaient cet important événement, il naquit Arabe, une grande jalousie s’installa alors dans leurs rang vis-à-vis des Arabes Musulmans.
Ces derniers pour protester ont manifesté de divers manières afin de montrer leur colère et leur bravoure, d’où la danse avec les sabres et les couteaux. Cette tradition est introduite à Tchaoudjo depuis bien longtemps par les Traoré venus du Mali.
La danse Kosso quand à elle est exécutée au même moment par les femmes qui se parent de leurs plus beaux pagnes et perles pour soutenir la bravoure des hommes.