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Un acte de profanation a bouleversé la communauté catholique de Gbényédzi le 25 août dernier. Dans l’église Maria Auxiliadora, un sachet contenant des excréments humains a été retrouvé au pied d’une croix, à peine deux jours après l’ordination de neuf nouveaux prêtres.
Ce geste jugé scandaleux a aussitôt suscité l’indignation des fidèles et du clergé. En réaction, l’administration apostolique de l’archidiocèse de Lomé a ordonné la fermeture temporaire du lieu de culte. Une purification spirituelle devra être réalisée avant la reprise des célébrations, afin de rétablir la sacralité de l’espace et de rassurer les croyants.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident survient. En 2024, une église de Bè-Kpota avait déjà été victime d’un acte similaire. Ces répétitions inquiètent et alimentent des interrogations : s’agit-il de simples provocations isolées ou d’une volonté plus profonde de troubler la foi des chrétiens ?
En attendant des réponses, la communauté reste marquée par cet épisode et appelle au respect des lieux de culte, considérés comme des espaces de paix et de prière.
Daniel GABA DOVI