Les études et plans de développement des filières volaille, maïs, riz et tomates sont au centre d’une concertation ouverte ce vendredi 28 Mai 2021, à Lomé .
Une initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Durant deux jours les principaux acteurs exposeront le diagnostic de l’état des 4 filières ciblées avec à la clé des options de réorganisation.
Les plans de développement des filières élaborés, une fois validés seront un véritable instrument d’aide à la prise de décision par le gouvernement et ses partenaires pour mieux canaliser leurs prochaines interventions dans les filières ciblées.
Le processus en cours est soutenu techniquement par la FAO, à la demande du gouvernement, qui mobilise toute l’expertise nécessaire pour sa réussite dans le cadre de la mise en œuvre du ProMIFA.
Pour Djiwa Oyétoundé, chargé de bureau de FAO au Togo, l’assistance technique qu’apporte son institution à travers le ProMifa financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), repose sur 3 volets.
Le premier concerne le développement des chaînes de valeur de ces filières. Le résultat attendu est l’élaboration des contrats-programmes avec des objectifs chiffrés de production, de transformation et de commercialisation de ces produits agricoles à atteindre à l’horizon 2025.
Ensuite, accompagner le mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA S.A) à avoir la confiance des institutions financières pour financer davantage le secteur agricole.
Enfin, accompagner le MIFA S.A en tant qu’institution dans son positionnement et rayonnement dans le secteur agricole en mettant l’accent sur le mécanisme de garantie pour la production.
«L’atelier concerne le premier volet sur le développement des filières. Nous avons sillonné les grands bassins de production du pays pour rencontrer les acteurs, documenter chaque filière et faire des projections sur les cinq prochaines années», indique M. Oyétoundé.
Notons, que Les travaux se poursuivront jusqu’à samedi. Des propositions pertinentes sont attendues pour faire du développement de ces filières, un véritable pilier de l’économie nationale.