Décidément, les médias du Makhzen ont définitivement perdu le contact avec la réalité. Leur nouveau délire : «Face aux liens avérés entre le Polisario et le Hezbollah libanais, armé par l’Iran, le Maroc est devenu éligible à l’aide militaire américaine spéciale […] accordée aux pays se trouvant sous la menace directe ou indirecte des missiles et drones iraniens.» «Un tissu d’extrapolations fantaisistes bâties sur la fausse assertion, que le Maroc a vainement essayé de vendre lors du fameux souk de Marrakech de mai dernier, visant à établir fallacieusement une connexion imaginaire entre le Front Polisario et certains groupes politico-militaires du Moyen-Orient», réagit l’envoyé spécial auprès du ministre des Affaires étrangères pour les pays du Maghreb et le Sahara Occidental, dans une déclaration à Algeriepatriotique.
«Il est clair que la législation américaine Defend Act est centrée sur le champ moyen-oriental et que les affabulations de certains médias de propagande et de désinformation marocains bien connus sont à balayer du revers de la main», assène Amar Belani, qui dément ainsi les grotesques affabulations contenues dans des articles commandés par les services marocains, selon lesquels «l’administration américaine a présenté, dans le cadre du projet de la loi de finances 2023, une proposition visant à soutenir les six pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le Maroc, l’Egypte, la Jordanie et le Soudan». «Ces pays sont considérés comme étant à portée ou sous la menace des missiles et drones utilisés soit directement par les pasdarans de l’armée iranienne, soit indirectement par les milices et groupements terroristes affiliés au régime des Ayatollahs», élucubrent les outils de propagande de la DGED.
Avide de subventions, habitué à la mendicité, le régime du couple Mohammed VI-Azoulay bave sur les six milliards de dollars prévus à cet effet. Pour aspirer à en obtenir une part, il se devait de se mettre dans la peau de la victime d’un «rapprochement irano-algérien en vue de former la milice du Polisario sous la férule d’instructeurs mis à disposition par le Hezbollah libanais». «Ces relations militaires entre le Polisario et le Hezbollah, classé comme groupe terroriste par l’administration américaine, sont bien évidemment coordonnées et financées par l’ambassade de la République islamique d’Iran à Alger», divague-t-on à Rabat où l’on ne désespère pas de becqueter quelques billets verts qui seront versés au compte du roi, de sa famille et de sa clientèle tout en poussant des cris d’orfraie face à la menace algérienne, lesquels ne dépasseront pas les murs du palais royal et des rédactions rabaties et casablancaises converties en laboratoires de phantasmes et d’illusions de pacotille.
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