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La Syrie est actuellement éventrée, géographiquement, culturellement, économiquement et militairement, par des bandes de mercenaires jihadistes et des génocidaires, avec le soutien des hyènes enragées de l’OTAN, au service du projet d’élimination de la Palestine.
Pour l’instant, tout semble bien pour le plan de Bernard Lewis (voir en commentaire) visant à soumettre l’Asie occidentale à travers la politique éprouvée de diviser pour régner. Cette politique remonte à avant l’accord Sykes-Picot (1917), plus précisément à 1906, lorsque le Premier ministre britannique Henry Campbell-Bannerman exprima ses inquiétudes quant à l’unité arabe :
« Il y a des gens (Arabes) qui contrôlent de vastes zones pleines de ressources visibles et cachées, et qui dominent les carrefours du monde. Leurs terres étaient le berceau des civilisations et des religions humaines. Par conséquent, si ces peuples s’unissaient, le sort du monde serait entre leurs mains et séparerait l’Europe du reste du monde.
D’où la nécessité de trouver un corps étranger (Israël) et de l’implanter au cœur de cette nation pour empêcher ses ailes de se rassembler et épuiser ses forces dans des guerres sans fin. « Cela pourrait également servir de rampe de lancement à l’Occident pour piller les richesses ».
Ils ont du mal à croire que, d’un seul coup, ils ont pris le contrôle d’une région stratégique considérée comme le berceau de l’arabisme et de l’anti-impérialisme au Levant.
Le bénéfice que Washington a tiré de ce qui s’est passé, en théorie, réside dans la destruction d’un pays allié à trois des principaux pays des BRICS, la Russie, l’Iran et la Chine, et dans la commercialisation du récit de la fin du dictateur, pour établir un « nouveau Dubaï ».
Nous ne savons toujours pas à quoi ressemblera la Syrie et pendant combien de temps elle sera dirigée par un groupe de salafistes jihadistes néolibéraux à la barbe taillée et aux costumes bon marché.
Mais la division s’effe