Vladimir Poutine « l’OTAN a franchi la ligne rouge et doit fournir des garanties sécuritaires à la Russie »

Le président russe a évoqué les manœuvres militaires de l’OTAN en mer Noire, lors de sa prise de parole devant un parterre de diplomates au ministère russe des affaires étrangères.

Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que l’Organisation du traité de l’Atlantique nord « OTAN » devrait fournir des garanties sécuritaires à Moscou, soulignant que les bombardiers stratégiques des pays membres de l’Alliance volaient à 20 km des frontières de son pays, et que « cela dépassait vraiment la ligne rouge ».

Le président russe a évoqué jeudi, les manœuvres militaires de l’OTAN en mer Noire, lors de sa prise de parole devant un parterre de diplomates au ministère russe des affaires étrangères.

« Nous informons constamment l’Occident de nos préoccupations au sujet de l’élargissement de l’OTAN à l’Est et nous évoquons également nos propres lignes rouges, mais nos avertissements ont été complètement ignorés par nos partenaires occidentaux », a déclaré le président russe, cité par la chaîne « Russia Today ».

Et Poutine d’ajouter « les récents avertissements russes ont eu, cependant, un certain effet et ont suscité l’inquiétude de l’Occident ».

« Il y a deux points à souligner : le premier, est que cet état d’inquiétude doit se maintenir le plus longtemps possible, afin qu’ils (pays membres de l’OTAN) évitent de penser à alimenter un conflit inutile sur nos frontières, et le deuxième point concerne le fait que la Russie puisse obtenir de l’OTAN des garanties de stabilité et de sécurité à long terme », a expliqué le président russe.

Dans une interview accordée à la télévision russe et diffusée samedi dernier, Poutine a déclaré que les manœuvres de l’Alliance atlantique interviennent à un moment où les médias occidentaux ne cessent de répandre des allégations infondées sur l’intention de la Russie d’« envahir l’Ukraine ».

Selon le ministère ukrainien de la Défense, la Russie continue de renforcer sa présence militaire aux frontières de l’Ukraine.

Le 10 novembre, Washington avait demandé à Moscou des « clarifications » sur les mouvements de troupes « inhabituels » près de la frontière russo-ukrainienne, mettant en garde la Russie contre le fait de reproduire la même « grave erreur » de 2014, à l’origine du déclenchement de la guerre dans l’est de l’Ukraine.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait appelé Moscou à « respecter les Accords de Minsk », qui prévoient notamment une démilitarisation de la frontière russo-ukrainienne.

Affaire à suivre…

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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