L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré dans son dernier rapport trimestriel que les réserves d’uranium enrichi de l’Iran ont maintenant atteint plus de 18 fois la limite de Borjam.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, Téhéran a augmenté ses réserves d’uranium enrichi de 3 197,1 kilogrammes en février à 3 809,3 kilogrammes à la mi-mai, loin des 202,3 kilogrammes autorisés par le Conseil de l’AIEA.
Le nouveau rapport ajoute également que l’Iran a augmenté ses réserves d’uranium de 20% de 182,1 kg dans le rapport trimestriel précédent à 238,4 kg.
Selon Borjam, l’Iran était autorisé à ne pas enrichir d’uranium au-delà de 3,67 %.
L’agence a également déclaré que l’Iran avait augmenté son uranium enrichi à 60%, passant de 33,2 kilogrammes dans le rapport précédent à 43,1 kilogrammes.
Ce pourcentage élevé d’enrichissement permet à l’Iran de ne pas avoir beaucoup de moyens pour les enrichir jusqu’à 90% nécessaires à la production d’armes nucléaires.
Selon Reuters, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré qu’en dépit des efforts récents de l’AIEA, l’Iran a aidé à répondre aux questions de l’AIEA sur l’origine des particules d’uranium enrichi sur trois sites non déclarés et n’a pas fourni de réponse techniquement valable.
L’absence de progrès sur les questions non résolues de l’AIEA avec l’Iran pourrait déclencher une nouvelle confrontation diplomatique entre la République islamique et l’Occident lors de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a rapporté Reuters.
Les négociations à Vienne pour la relance de l’AIEA sont au point mort depuis mars, et selon Robert Mali, l’envoyé spécial américain pour l’Iran, les chances de succès sont minces.
La République islamique a progressivement réduit ses engagements nucléaires en 2018, suite au retrait américain du Conseil de l’AIEA, et a accéléré son enrichissement et son stockage d’uranium enrichi ces derniers mois.
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