Huit militaires burkinabè ont été tués et 41 « terroristes » neutralisés mardi 12 septembre passé. Les choses se sont déclanchés dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés contre une unité militaire. Les tirs se sont déroulés dans la province de l’Oudalan dans la région du Sahel Burkinabè, a annoncé mercredi l’armée dans un communiqué.
L’incident a eu lieu mardi passé lors du mouvement retour des unités engagées dans la riposte et le ratissage initiés suite à l’attaque du détachement de Déou, lundi, faisant deux morts dans les rangs de l’armée, précise le communiqué.
Une unité composée d’éléments du 11e Régiment d’ Infanterie Commando a prise en embuscade à 11 kilomètres de Oursi dans la province de I’Oudalan, région du Sahel, selon la même source.
« Face aux feux nourris ennemis, l’unité a opposé une réaction particulièrement vigoureuse et courageuse qui a obligé les terroristes à prendre la fuite, laissant derrière eux 41 corps des leurs. De l’armement, des munitions et des moyens roulants ont également été saisis », indique l’armée burkinabè.
La même source précise que dans ses rangs, « huit (08) militaires ont malheureusement perdu la vie au cours des combats et une dizaine d’autres ont été blessés ».
L’intervention des renforts a permis l’évacuation des blessés vers des services de santé des Armées pour leur prise en charge, a fait savoir l’armée.
Ce mercredi, au moins un policier burkinabè a été tué dans un accrochage avec des individus armés non identifiés dans la province du Yatenga, dans le nord du pays, selon des sources sécuritaires concordantes.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
Le nombre de déplacés internes qui était de 1 902 150 à la date du 30 avril 2022 au Burkina Faso est passé à 1 520 012 à la date du 07 septembre 2022, selon le gouvernement burkinabè qui a expliqué cette baisse de 382 138 personnes par des retours spontanés et le retrait de doublons dans la base de données de référence.
Lundi, le président burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba a opéré un léger remaniement ministériel à l’issue duquel, il assume désormais les fonctions du ministre de la Défense nationale et des anciens combattants.
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