Délocalisation du marché de tomates vers Klikamé, Les femmes grossistes disent non

Les femmes grossistes des denrées périssable ( tomate, l’oignon , piments, gombo) ne digèrent pas toujours leur mécontentement par rapport à la délocalisation des marchés d’Abattoir et
d’Attikpodji sur le nouveau site devant les accueillir dès ce 15 octobre 2022, à Bê Klikamé.

Pour cette affaire de délocalisation, les grossistes regroupées en sept (7) associations ont animé ce mercredi 12 octobre 2022, une conférence de presse tout en manifestant leur ras-le-bol

Pour ces femmes grossistes, non seulement la situation géographique ne les avantage pas mais le nouveau site est « petit », se défendent elles. De plus, ces dernières craignent de perdre la clientèle du Ghana, du Bénin, du Nigeria qui n’est pas prête à les accompagner sur leur nouveau site vu la distance par rapport à l’ancien site.
Ailleurs, les plaignantes affirment également que le nouveau marché ne répond pas aux normes d’un marché de grossistes, mais plutôt d’un marché de quartier. Le site est selon elles trop exiguë, ne pouvant pas accueillir la totalité de leurs camions de marchandises au moment des décharges. Le site n’est pas aussi en bordure de route ce qui selon ces femmes est un autre inconvénient.

Malgré plusieurs démarches à l’endroit de la directrice de l’EPAM, elles sont toujours restées à leur soif.

« Nous sommes allés voir la directrice et nous lui avons proposé la place Bonké, l’hôtel de la paix. Nous avons également cité la plage en la proposant si elle peut nous laisser nous- même l’aménager afin d’y s’installer. Deux jours après, la directrice nous a fait savoir que la place Bonké est un domaine de l’OTR , l’hôtel de la paix sera reconstruit par l’Etat, mais pour la plage, elle nous a dit de nous adresser au maire. Les discussions sont en cours avec le maire. Mais nous dire aujourd’hui de quitter l’ancien site coûte que coûte est impossible », a expliqué Essi Françoise WOAKESSO, secrétaire générale de l’ACGPT Togo.

Face à cette situation accablante des femmes grossistes il s’avère nécessaire de trouver une solution adéquate pour aider ces grossistes à vaquer librement leurs activités. Rester dans la peau de ces femmes permettra de connaître leurs diligences évoquées plut haut.

Julien SEGBEDJI

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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