Le président français, Emmanuel Macron, s’est exprimé, hier après-midi, sur l’affaire de l’activiste Amira Bouraoui qui a rejoint récemment la France à partir de la Tunisie, en dénonçant » un coup de grisou « .
« Il y a une polémique sur le retour en France d’une franco-algérienne depuis la Tunisie avec beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que ce que ce qu’on fait depuis des années avec l’Algérie ne réussisse pas », a-t-il déclaré ce lundi lors d’une conférence de presse à la veille d’une tournée en Afrique.
Il a indiqué qu’il compte sur l’amitié et l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune pour aller de l’avant dans les relations entre les deux pays.
» Un message très clair : je vais continuer. Ce n’est pas le premier coup de grisou. J’en ai déjà eu », a-t-il lancé, appelant à avancer de manière pragmatique avec l’Algérie. Et d’annoncer que le travail commun sur la mémoire se poursuivra.
Emmanuel Macron a affirmé qu’un grand travail a été fait également sur les plans économiques et militaires, rappelant la réunion des présidents des deux pays avec les hauts responsables militaires algériens et français. Il a rappelé également la dernière visite du chef d’état-major algérien en France.
Sur la question de la mobilité des personnes, Macron a souligné que son pays à adopté une politique claire sur le sujet des visas, estimant que la lutte contre l’immigration clandestine ne doit pas impacter la mobilité des étudiants, des artistes et des familles ayant un destin partagé.
» La situation n’est pas la meilleure , mais on va continuer « , a-t-il assuré.
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