La gentillesse aussi a sa journée internationale?

Oui, il y a aussi une Journée mondiale de la gentillesse. Inutile d’aller vers une explication sur son origine et sur ce qui a fondé cette belle habitude. Mais impossible de voir comment cela pourrait se traduire dans la réalité quand les gens n’ont pas envie d’échanger et préfèrent rester chez eux.

C’est vrai qu’à l’exception de ceux qui n’ont pas le loisir d’en fêter les effets bienheureux, il y a celles et ceux que cela émeut plus que l’on imagine. il y en a qui s’inquiètent de l’indigence qui prévaut en matière de bonne humeur et affirment, à l’occasion, avec une conviction chaque fois mieux affirmée, que le sourire a des vertus thérapeutiques et prolongerait même la vie. C’est bien de le croire et de contrarier avec insistance la tendance à râler au moindre prétexte.

Embarrasser son penchant pour la contestation et interroger ses facultés à développer un regard bienveillant à l’égard des autres ? Il y en a qui trouvent cela stupide. Tant pis pour eux. Qu’ils ricanent donc ou profitent de la journée pour faire l’inventaire des raisons qui militeraient en faveur du contraire.

Ce jour-là, donc, en consultant ma boîte de réception, j’ai eu pour espoir d’y puiser des messages de lecteurs qui auraient eu l’idée géniale de partager avec moi l’envie irrépressible de sourire et d’oublier, pour un laps de temps, ce qui, par vocation naturelle, troublerait notre goût pour le rire et la plaisanterie. Rêver de cette courtoisie qui balaie les propos et autres envolées ras les pâquerettes.

Pour contredire une certitude selon laquelle l’humour algérien aurait perdu de sa saveur. Mais peut-on, en une journée seulement, contourner les tentatives qui se multiplient pour empêcher que les choses aillent bien ?

En parcourant ce billet, quelques-uns d’entre les lecteurs rongés par l’amertume penseront, sans doute ironiquement, que je m’accroche à n’importe quel argument pour célébrer ce qui n’a pas lieu d’être. Ça ne me console pas de me dire que c’est partout pareil.

Comment penser positif entre ceux qui se débarrassent de leurs parents et ceux qui passent leurs journées à surveiller ce que fait le voisin ?

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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