Alger dans le top trois des pires villes au monde

Selon le rapport annuel de The Economist, cinq villes africaines figurent parmi les dix pires villes en termes de qualité de vie pour les expatriés et Alger, la capitale algérienne, occupe une position assez délicate dans ce classement.

The Economist Intelligence Unit, cabinet britannique de prévision et de conseils appartenant à The Economist Group, a publié son rapport annuel sur la qualité de vie dans le monde, mettant en évidence les villes les plus favorables et celles à éviter pour les expatriés.

Basé sur le Global Liveability Index, ce classement prend en compte 173 villes et évalue leur attrait pour les personnes souhaitant vivre et travailler à l’étranger.

Vienne, la capitale de l’Autriche, continue d’occuper la première place du classement pour la deuxième année consécutive et excellerait dans toutes les catégories de l’index. En deuxième place, nous retrouvons Copenhague (Danemark) suivie de Sydney (Australie) et Melbourne (Australie) respectivement en 3e et 4e place.
Malheureusement, cinq villes africaines, dont Alger, se retrouvent dans le top 10 des pires villes où il ne fait pas bon vivre en tant qu’expatrié.

Les critères utilisés par The Economist Intelligence Unit pour établir ce classement comprennent la stabilité, les services de santé, l’éducation, la culture et l’environnement, et enfin les infrastructures. Les cinq villes africaines qui occupent les positions les moins bien classées dans ce Top 10 sont : Douala (Cameroun), Harare (Zimbabwe), Lagos (Nigeria), Alger (Algérie) et Tripoli (Libye).

Alger, troisième pire ville au monde

Toujours selon The Economist, avec une position au 171e rang mondial sur 173 pays évalués, Alger se classe en bas du classement, devançant deux villes dévastées par des guerres civiles. La première place revient à Damas, la capitale de la Syrie, impactée par la guerre qui ravage le pays depuis plus de dix ans. Vient ensuite Tripoli, en Libye, où le taux de criminalité est particulièrement élevé.

Avec une moyenne de 42/100 sur les 5 indicateurs, la capitale algérienne se positionne en 3e place. Alger affiche des performances peu satisfaisantes, notamment en matière d’infrastructures où elle obtient la pire note, à savoir 30,4/100, dans le cas où l’on exclut Dhaka (Bangladesh) et Kiev (la capitale ukrainienne ravagée par la guerre), mais aussi en ce qui concerne les services publics.

Algérie Expat