La direction de la planification de l’éducation en collaboration avec UNICEF et la banque mondiale a mené une enquête sur la situation des grossesses précoces dans les établissements scolaires du Togo pour le compte de l’ année scolaire de 2020 et de 2021.
Le secteur éducatif togolais continue sa mésaventure avec les vieux démons avec des grossesses précoces. Entre septembre 2020 et mars 2021, le phénomène s’est accentué, les chiffres sont très puants malgré les mesures restrictives mises en place par les ministères en charge de l’éducation dans notre pays.
Selon le rapport de l’enquête, le résultat est très alarmant. De septembre 2020 à mars 2021, 1222 cas ont été enrégistrés. Sur ces enregistrements, on note que les écoles publiques sont plus concernées que les écoles privées.
L’épicentre de ce phénomène est dans la région des plateaux suivi par la région de la Kara, qui présente des zone d’ombre. Quant au grand Lomé, malgré quelques cas, elle est acceptable par rapport aux années précédentes.
Malgré l’insertion de l’éducation sexuelle dans le secteur, le fléau continu son aventure.