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Le président ghanéen, John Dramani Mahama, a annoncé qu’il apposerait sa signature sur une nouvelle loi anti-LGBTQ+ dès son adoption par le Parlement.
Selon le texte, toute personne s’identifiant comme homosexuelle ou transgenre pourrait être condamnée à jusqu’à trois ans de prison. Les peines prévues sont encore plus lourdes pour ceux qui militent en faveur des droits des personnes LGBTQ+ ou qui apportent un soutien financier aux associations : jusqu’à dix ans d’emprisonnement.
La loi interdit également le mariage entre personnes de même sexe, la participation à de telles unions ainsi que le changement de genre.
Le président Mahama a justifié cette initiative en affirmant que son gouvernement était résolu à protéger ce qu’il qualifie de « valeurs familiales traditionnelles », qu’il considère menacées par la reconnaissance des droits LGBTQ+.





