Ils étaient de vrais fanatiques. Se présentaient aux guichets du stade à des heures avant le match pour saluer les joueurs. Ne parlons pas de Tempête Mocaf où les supporters se précipitaient pour assister aux entraînements. Si la poche était vide, alors escalader la clôture du stade. Nous les badauds, on était aidés par les aînés. Je garde de cette époque un très mauvais souvenir. La chicotte aux fesses ou tes doigts prennent un coup. Entrer par là était une prouesse et avec des conséquences.
Au niveau des foyers, si l’équipe supportée par le père gagne, les enfants jubilent car c’est la distribution de gâteaux, bonbons, mais le cas contraire, deviner.
Dans les discussions, personne n’arrivait à convaincre son contradicteur. C’était un moment pour nous de retenir les grandes dates et faits du foot centrafricain.
A chaque temps et générations, ses beaux et bons moments. Avec les tristes événements qui ont impacté sur notre foot et le développement des outils de la communication, c’est l’influence grandissante du foot européen. Nos enfants connaissent Barça, PSG, Real, Chelsea, …et méconnaissent Tempête, ORB,USCA, Les Anges de Fatima, SCAF,…
