Burkina Faso : 10 suspects terroristes interpellés et 58 armes saisies entre mars et avril 2024 à Ouagadougou

148 individus suspects ont été interpellés, dont 10 pour des faits de terrorisme, lors d’une opération couvrant la période de mars à avril 2024 à Ouagadougou, ayant également permis de saisir 58 armes, de contrôler 744 427 personnes, de fouiller 136 maisons et 115 091 véhicules, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

La Coordination Opérationnelle pour la Sécurisation de la Ville de Ouagadougou a mené plusieurs opérations dans la capitale burkinabè entre le 1er mars et le 30 avril 2024.

Au cours de ces missions placées sous l’autorité du ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), des résultats tangibles ont été obtenus grâce à la forte contribution des populations.

On note surtout la saisie de 58 armes et l’interpellation de 148 suspects, dont 10 pour des faits de terrorisme, suivies de l’ouverture d’enquêtes.

Il y a eu aussi le démantèlement d’un réseau de six présumés auteurs de braquages à Tampouy, d’un réseau de délinquants spécialisés dans le cambriolage de lieux de commerce et de domiciles au quartier Saaba, et de vols à mains armées au quartier Nonsin.

115 091 véhicules ont été contrôlés et fouillés, dont 70 saisis. Sur 1610 tricycles contrôlés, 18 ont été mis en fourrière.

Les FDS ont également saisi 26 boules de chanvre indien, 1750 barriques de cyanure, du matériel de fonte de minerais, 30 sacs de charbon fin et 5 tonnes de fer à béton.
Ces succès ont été engrangés en bouclant 24 zones, en fouillant 136 maisons et en contrôlant 744 427 personnes.

Sur la même période du 1er mars au 30 avril 2024, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a effectué 1392 interventions, y compris 1128 secours à victimes et 29 assistances à personnes.

Le MATDS remercie les populations pour leur franche collaboration et les exhorte à continuer en dénonçant les cas suspects aux numéros verts suivants : 16, 17, 1010, 18 et 199.
Aib

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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