0076/HAAC/01-2023/pl/P
Dans ce numéro, nous allons parlé des infections sexuellement transmissibles (IST) que nous ignorons.
Nous commençons par:
Infections à chlamydia
Très contagieuse, l’infection par Chlamydia trachomatis se transmet lors des rapports sexuels non protégés. Souvent dénuée de symptômes, cette bactérie peut entraîner une infertilité chez la femme.
Chez l’homme, l’infection à Chlamydia reste souvent inaperçue et n’est diagnostiquée qu’au stade d’épididymite (inflammation de l’épididyme, voie excrétrice accolée aux testicules par laquelle transitent les spermatozoïdes). Parfois, une ou deux semaines après la contamination, certains symptômes peuvent apparaître :
Une urétrite se traduisant par des brûlures lorsque l’on urine ;
Des écoulements ou de simples picotements passant presque inaperçus ;
Des testicules gonflés ;
De la fièvre ;
Des douleurs au bas-ventre
Chez la femme, l’infection à Chlamydia est fréquemment asymptomatique, mais peut également se traduire par :
Des signes évoquant une infection urinaire ou une mycose ;
Des écoulements anormaux du vagin ;
Des douleurs pendant l’acte sexuel ;
De la fièvre ;
Des douleurs au bas-ventre.
Mycoses vaginales
Communément appelées mycoses, les infections vaginales sont extrêmement fréquentes. Elles représentent 20 % des examens pratiqués par les laboratoires. La gêne et la douleur sont telles qu’elles obligent le plus souvent à consulter en urgence un médecin.
Une fois l’infection vaginale déclarée, les symptômes ne trompent pas :
Démangeaisons permanentes de la vulve et de l’entrée du vagin ;
Pertes blanches épaisses et crémeuses ;
Brûlures vaginales pendant les mictions ;
Rapports sexuels de plus en plus douloureux ;
Vulve rouge vif et gonflée.
Papillomavirus
Le cancer du col de l’utérus est une maladie grave et lourde qui touche à l’intimité de la femme. Il se développe progressivement, à partir de lésions dites précancéreuses. La plupart sont causées par différents virus de la famille des papillomavirus.
Si ces infections sexuellement transmissibles restent le plus souvent bénignes, elles évoluent dans certains cas en lésions précancéreuses (dysplasies) qui elles-mêmes peuvent évoluer en cancer du col de l’utérus si elles ne sont pas traitées. On dénombre ainsi chaque année 258 000 décès dans le monde
Ces virus sont une cause nécessaire mais cependant non suffisante du cancer du col utérin. D’autres facteurs interviennent également, tels que la précocité des rapports sexuels, la multiplicité des partenaires, le tabagisme, des déficiences en vitamines ou hormonales, et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) associées.
Syphilis
Elle se manifeste initialement par l’apparition d’une ulcération non douloureuse au pénis, au vagin ou à l’anus
Au 19ème siècle, la syphilis faisait des ravages. Fort heureusement l’arrivée des antibiotiques a contribué à juguler cette épidémie. La syphilis était alors devenue exceptionnelle il y a encore dix ans. Mais cette infection sexuellement transmissible tente un retour inquiétant
Verrues génitales
Appelées aussi condylomes ou crêtes de coq, les verrues génitales sont des lésions de la muqueuse au niveau anal ou vulvo-vaginal. Visibles à l’oeil nu, elles sont particulièrement peu avenantes et bien sûr très contagieuses.
Ces excroissances de tissus ont l’apparence de verrues pigmentées ou couleur chair. Elles se situent au niveau de la verge ou de l’anus chez l’homme et au niveau de la vulve, du vagin, du col de l’utérus ou de l’anus chez la femme.
Urétrite
L’urétrite est une inflammation avec un écoulement venant du pénis, c’est-à-dire l’émission anormale d’un liquide transparent ou purulent par le méat (urétral). Elle est la manifestation la plus fréquente d’une infection sexuellement transmise (IST) chez l’homme
une sensation de brûlure au moment d’uriner
un écoulement clair ou purulent qui apparaît spontanément, indépendamment, de l’émission d’urine ou de l’éjaculation, pendant plusieurs jours. Cet écoulement, peut s’estomper de lui-même puis recommencer
une sensation de brûlure ou de démangeaison au bout du pénis, au niveau du méat urétral
des douleurs dans les testicules
Connectivité du nouveau-né
Qu’est-ce que la conjonctivite néonatale? La conjonctivite néonatale est une infection ou une irritation de la partie blanche de l’œil et de l’intérieur de la paupière du nouveau-né. C’est un problème plutôt courant, dont la forme la plus grave est attribuable à la gonorrhée.
Dans la majorité des cas, les infections sexuellement transmissibles sont asymptomatiques ou s’accompagnent de symptômes bénins qui ne sont pas reconnus comme ceux d’une IST. Dans certains cas, les IST peuvent avoir de graves conséquences sur la santé reproductive allant au-delà des conséquences immédiates, telles que la stérilité, ou la transmission des infections de la mère à l’enfant.
La résistance aux médicaments, en particulier ceux contre la gonorrhée, est une menace majeure pour la réduction de l’impact des IST dans le monde.
Quelques chiffres dans le monde
Chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST).
On estime que, chaque année, 357 millions de personnes contractent l’une des quatre IST suivantes : chlamydiose, gonorrhée, syphilis ou trichomonase.
Plus de 290 millions de femmes souffrent d’une infection à papillomavirus humain (VPH). Plus de 900 000 femmes enceintes ont été infectées par la syphilis en 2012 ce qui a provoqué des complications dans 350 000 cas pouvant aller jusqu’à des mortinaissance
Que faire en cas d’IST
Une seule chose consulter. En consultant le docteur vous demandera des analyses qui vont déterminer le germe en cause et traiter cela. Ne pas aller prendre un médicament parce que telle personne a pris ça et ça guérit son mal
Changer ses sous vêtements. Mais aussi son ou ses partenaires. Utilisez les préservatifs
Entre les femmes au foyer et les prostituées laquelle des deux pensez vous être atteint de nombreux IST?
Bonne réflexion