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Un drame épouvantable s’est produit hier jeudi dans le quartier Dioulabougou 1, à Tanda.
Une femme de 49 ans, retrouvée morte, sauvagement tuée, dans la cour de son domicile.
Son bourreau n’est autre que l’homme qu’elle avait élevé comme son propre fils, un membre de sa famille à qui elle avait tout donné.
Au milieu de la cour, elle est étendu sur le dos. Elle est à moitié nue, le visage et le crâne complètement écrasé par des briques posées sur elle. Des traînées de sang indiquent qu’elle a été déplacée depuis une pièce de la maison.
Le témoignage d’un témoin apporte un élément crucial à l’enquête.
Selon ses dires, il a vu un homme sortir précipitamment de la pièce de la victime , juste après le crime. Il affirme qu’il a déclaré avec un calme effrayant :
« Moi je l’ai tué hein. J’ai fini de la tuer. »
Grâce à sa description, les éléments de Police lancent une battue.
Moins de deux heures plus tard, ils aperçoivent le suspect à la gare routière . Pieds nus, assis sur un banc, visiblement sous l’effet de stupéfiants, l’individu est interpellé sans difficulté.
Il s’agit de O S , 35 ans, conducteur de moto-taxi. Fils de la tante maternelle de la défunte , il est donc son cousin. Mais après la mort de sa mère, c’est elle qui l’a recueilli. Elle l’a nourri, logé, soutenu… comme une mère. Comme un fils.
Mais l’amour qu’elle lui portait n’a pas suffi à apaiser ses démons.