Le chef de l’organisation nucléaire iranienne a déclaré que l’accès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aux images des caméras placées sur les sites nucléaires iraniens dépendrait du résultat des pourparlers nucléaires de Vienne, a rapporté mardi l’agence de presse officielle IRNA.
« Nous sommes prêts à respecter un accord nucléaire (à Vienne) tant que les autres parties respectent toutes les dispositions de cet accord », a affirmé Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), cité par l’IRNA.
Par ailleurs, l’Iran continuera de mener des activités nucléaires « pacifiques » quel que soit le résultat d’un éventuel accord aux négociations de la capitale autrichienne, a-t-il ajouté.
En référence à un récent rapport de l’AIEA expliquant que des matériaux nucléaires « non déclarés » avaient été trouvés sur trois sites iraniens, M. Eslami a assuré que les réponses de l’Iran aux questions de l’AIEA avaient été « précises » jusqu’à présent.
Il a critiqué l’organisation onusienne de surveillance nucléaire pour ce qu’il a qualifié de dépendance vis-à-vis des renseignements fournis par les « ennemis » de l’Iran.
Au sujet d’une éventuelle résolution anti-Iran à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, M. Eslami a souligné que cette résolution ne changerait pas la donne et que « l’AIEA doit mettre fin aux tendances politiques au sein de l’agence et respecter la législation ».
Le directeur de l’OIEA a fait savoir que la décision d’enrichir de l’uranium à 90% relevait de l’autorité de l’Iran.
A la suite du rapport de l’AIEA publié le 31 mai, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne se prépareraient à soumettre un projet de résolution concernant le programme nucléaire iranien à la réunion du Conseil des gouverneurs.
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