0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le mardi 30 septembre 2025, un verdict historique a été rendu en République Démocratique du Congo : l’ancien président Joseph Kabila, également connu sous le nom d’Hyppolite Kanambe, a été condamné à la peine de mort par la justice congolaise.
Reconnu coupable d’avoir dissimulé sa nationalité rwandaise pour accéder illégalement au pouvoir, Kabila est accusé d’avoir violé gravement la Constitution. Ce jugement marque un tournant dans l’histoire politique du pays.
Sanctions financières colossales
Outre la peine capitale, l’ex-chef d’État est sommé de verser 30 milliards de dollars américains à l’État congolais, en francs congolais, et de céder l’ensemble de ses biens. À titre de réparation, il devra également verser 2 milliards de dollars à chacune des entités suivantes : la province du Nord-Kivu, la ville de Bukavu et celle d’Isiro.
Une avalanche d’accusations à venir
Bien qu’il bénéficie du statut de sénateur à vie, Joseph Kabila reste sous le coup de plus de 120 chefs d’accusation, dont des crimes graves, des détournements de fonds et d’autres violations majeures. Il devra répondre de ces faits devant la Cour militaire.
Ce procès, aux répercussions politiques et diplomatiques majeures, soulève des interrogations sur la stabilité institutionnelle du pays et la portée réelle de la justice congolaise.