L’Iran accuse la France de “déstabiliser” la région en y vendant des armes

L’Iran a accusé lundi la France de “déstabiliser” la région en vendant des armes à ses rivaux du Golfe, trois jours après que la France a conclu un contrat de plusieurs milliards d’euros avec les Emirats arabe unis incluant la vente de 80 Rafale.

“Il ne faut pas ignorer le rôle de la France dans la déstabilisation” de la région, a déclaré à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh.
Vendredi, au premier jour de la tournée du président français Emmanuel Macron dans le Golfe, les Emirats arabes unis ont signé un accord pour acquérir 80 avions de combat Rafale pour 14 milliards d’euros.
“Nous attendons que la France soit plus responsable : la militarisation de notre région est inacceptable et les armes qu’ils (les Français) vendent sont à l’origine des troubles que nous constatons”, a dit le porte-parole iranien. “On assiste à la vente de dizaines de milliards de dollars d’armes aux pays arabes du Golfe alors qu’il y a de fréquentes réunions autour de nos missiles”, a déploré M. Khatibzadeh.

Ses propos sont intervenus alors que le conseiller émirati à la sécurité nationale, cheikh Tahnoun ben Zayed, est à Téhéran pour rencontrer des responsables iraniens.

Le mois dernier, Etats-Unis et Européens avaient reproché à l’Iran “l’utilisation et le transfert de missiles balistiques et de drones” à des milices alliées.

Par ailleurs, M. Khatibzadeh a rejeté la demande de la France d'”associer” les pays de la région pour “avancer” dans les discussions autour de dossier nucléaire iranien. “Nous ne pouvons pas traiter la question nucléaire sans traiter la question régionale, et nous ne pouvons pas avancer sans associer nos amis de la région”, avait déclaré le chef de la diplomatie

AFP

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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