L’Iran lance une fusée à combustible solide dans l’espace

La télévision d’État iranienne a déclaré dimanche que Téhéran avait lancé une fusée à combustible solide dans l’espace, provoquant une réprimande de Washington avant la reprise attendue des pourparlers bloqués sur l’accord nucléaire en lambeaux de Téhéran avec les puissances mondiales.

On ne sait pas quand ni où la fusée a été lancée, mais l’annonce est intervenue après que des photos satellites aient montré des préparatifs au port spatial Imam Khomeini dans la province rurale de Semnan en Iran, le site des fréquentes tentatives infructueuses de l’Iran pour mettre un satellite en orbite.

Les médias publics ont diffusé des images dramatiques du décollage sur fond de tensions accrues autour du programme nucléaire de Téhéran, qui progresse sous une surveillance internationale décroissante.

Ahmad Hosseini, porte-parole du ministère iranien de la Défense, a déclaré que Zuljanah, une fusée de 25,5 mètres de long, était capable de transporter un satellite de 220 kilogrammes qui recueillerait finalement des données en orbite terrestre basse et favoriserait l’industrie spatiale iranienne. Zuljanah porte le nom du cheval de l’imam Hussein, le petit-fils du prophète Mahomet.

La Maison Blanche a déclaré qu’elle était au courant de l’annonce de l’Iran et a critiqué cette décision comme “inutile et déstabilisante”.

Le lancement intervient juste un jour après que le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, se soit rendu à Téhéran dans le but de relancer les négociations sur le programme nucléaire iranien qui sont dans l’impasse depuis des mois. Quelques points de friction importants subsistent, notamment la demande de Téhéran que Washington lève les sanctions antiterroristes contre ses gardiens de la révolution paramilitaires.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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