Le gluten est un terme générique pour désigner des protéines que l’on retrouve dans certaines céréales : seigle, avoine, blé, orge, kamut, épeautre. Les protéines du gluten qui provoquent la maladie coeliaque sont les gliadines du blé et de l’épeautre (céréale proche du blé), les sécalines du seigle, les hordéines de l’orge. Le gluten se forme au cours de la panification, lors du pétrissage. Il a pour propriété de donner du volume et de l’élasticité aux produits de boulangerie, leur procurant une texture moelleuse.
L’intolérance au gluten est de plus en plus fréquente. On estime que jusqu’à 2% de la population mondiale est concernée. La maladie est 3 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
A long terme, l’intolérance au gluten, également appelée maladie cœliaque, peut entraîner un ralentissement de la croissance chez l’enfant, de la fatigue, une ostéoporose, des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques. Pouvant survenir à tous les âges, elle apparaît même, dans 20 % des cas, après 60 ans. Cette intolérance provoque des douleurs abdominales, des diarrhées, des ballonnements et des vomissements. Mais pour la majorité des malades, elle est asymptomatique ou présente des symptômes atypiques : douleurs articulaires, crampes musculaires, troubles de la fertilité, fausses couches à répétition.
Chez le nourrisson, les premiers symptômes de l’intolérance au gluten se développent quelques semaines après l’introduction du gluten dans l’alimentation. Ils se traduisent par la survenue de diarrhées chroniques (pendant plus de 15 jours) avec des selles abondantes. Le nouveau-né manque d’appétit, et il est moins actif. Parfois, son poids diminue, et sa croissance peut être perturbée.
Chez l’enfant, on peut voir deux types de symptômes :
Les troubles digestifs, type diarrhée chronique ou intermittente associée à des nausées, vomissement, et éventuellement un manque d’appétit. Parfois, le jeune patient se plaint également de douleurs abdominales ou de gaz intestinaux ;
Les troubles non digestifs comme une perte de poids ou un retard de croissance, une fatigue chronique, une irritabilité, une anémie en lien avec un manque de fer, un retard de puberté, une aménorrhée, des aphtes à répétition, une dermatite (démangeaisons et apparition de cloques.
Comment le détecter
L’établissement du diagnostic nécessite des tests complémentaires effectués par un médecin gastro-entérologue. Une prise de sang permet de mettre en évidence les anticorps spécifiques de la maladie cœliaque. Des tests génétiques permettent de mettre en évidence une éventuelle prédisposition génétique.
Chez l’adulte, il existe également :
Les manifestations digestives dont une diarrhée chronique ou parfois au contraire une constipation, des douleurs abdominales, des ballonnement, des flatulences et une perte de poids ;
Les manifestations non digestives comme une fatigue prolongée, une anémie liée à un manque de fer ou de vitamine B9, des aphtes à répétition, une dermatite herpétiforme (démangeaisons cutanées et poussées de cloques groupées en bouquets), une fracture en lien avec une ostéoporose, une stérilité inexpliquée ou une neuropathie périphérique (atteintes des nerfs des membres).
Pourquoi c’est dangereux pour les africains
Le traitement de la maladie cœliaque repose sur une alimentation sans gluten. Bien que contraignante, cette mesure diététique reste le seul traitement efficace sur l’intolérance, par ailleurs, il est dépourvu d’effet indésirable et évite la survenue de complications. Le régime sans gluten est un traitement à vie qui impose l’éviction de nombreux aliments.
Le régime sans gluten consiste à exclure de l’alimentation du patient tous les aliments contenant du gluten, à savoir : les blés, l’orge, le seigle et les céréales hybrides. Ainsi, il est interdit de consommer :
Du pain, des viennoiseries et des pâtisseries ;
Des pâtes ;
Des biscuits ;
La majorité des céréales conçues pour le petit-déjeuner ;
Les aliments frits ou panés ;
Les pains de viande (ou poisson) composés de farine ou de chapelure ;
Les soupes industrielles ;
Les desserts ou sauces à base de farine de blé ;
La bière.
Traitement
La maladie ( intolérance au gluten) est exceptionnelle chez les Noirs africains, les Chinois et les Japonais[9]. Les populations ayant une alimentation historiquement sans gluten (depuis plus de 2 ou 3 millénaires) sont moins touchées comme dans la corne de l’Afrique où la céréale locale est le teff, ou bien en Asie – plus précisément en Extrême-Orient – où la population locale consomme principalement du riz. Notre organisme n’est pas habitué à consommer du blé.
En Afrique, le pain dans la forme que nous le connaissons aujourd’hui a été introduit avec la colonisation. Avant cette période, les Africains pour se nourrir n’utilisaient pas la farine de blé mais des farines à base de céréales locales : le mil, le sorgho, le manioc, l’igname, la banane plantain, le maïs, etc….
Le blé qui est favorable à l’intestin des blancs. Hors la plupart des pains sont faits a partir du blé. C’est au fil du temps que notre organisme s’habitue.
Le noir digére difficilement le blé. Notre organisme est habitué au manioc,mil, sorgho
D’hypertension artérielle. Ne trouvez vous pas bizarre les cas qui augmente de diabète.
Je ne vous dis pas de ne plus consommer du pain fait a partir du blé Etc….
Mais ce que vous pouvez faire de diminuer sa consommation ou de faire la transition
Comme le dit les Hippocrate
Que ton alimentation soit ta nourriture