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Une attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) contre une église catholique a fait au moins 43 morts dans la nuit de samedi à dimanche à Komanda, dans la province de l’Ituri, située dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
Selon un nouveau bilan de l’ONU, les ADF, un groupe armé affilié au groupe État islamique, ont tué des dizaines de civils dans cette attaque. Les ADF, qui ont prêté allégeance aux jihadistes de l’État islamique en 2019, ont déjà commis de nombreux massacres et pillages dans la région.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a dénoncé ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, comme étant « révoltantes » et « contraires à toutes les normes en matière de droit de l’homme et de droit international humanitaire ».
Les Forces armées congolaises ont également dénoncé un « massacre de grande ampleur » perpétré par les ADF, qui ont tué une quarantaine de civils à la machette et blessé plusieurs autres. Le gouvernement congolais a condamné une « effroyable attaque sur des populations innocentes ».
Cette attaque est une nouvelle illustration de la violence et de l’insécurité qui règnent dans la région, malgré la présence de l’armée ougandaise et des forces armées congolaises.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)
