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Une rumeur circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, évoquant une prétendue affaire impliquant une femme présentée comme une personnalité politique congolaise, Denise Mukendi. Selon ces allégations, elle exigerait une somme de 10 millions de dollars de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) pour ne pas diffuser des vidéos intimes qui impliqueraient le président Félix Tshisekedi et une certaine Lisette Kabanga.
À ce jour, aucune source officielle, média reconnu ou institution gouvernementale n’a corroboré ces informations. Les allégations semblent provenir principalement de publications sur les réseaux sociaux, sans éléments concrets pour étayer leur véracité. Denise Mukendi, connue pour son passé de candidate indépendante au poste de gouverneur du Kasaï-Central en 2024 et pour ses prises de position publiques, a déjà été au centre de controverses médiatiques, notamment en 2024 lorsqu’elle fut arrêtée et extradée vers la RDC dans une affaire distincte. Cependant, aucune preuve ne relie ces événements passés à la rumeur actuelle.
Cette affaire, qu’elle soit fondée ou non, soulève des questions sur la propagation rapide des informations non vérifiées dans l’espace public congolais. Alors que ce type de buzz capte l’attention sur les réseaux sociaux, des défis majeurs, tels que les conditions de vie difficiles à Goma et Bukavu, où les populations font face à l’insécurité et à des crises humanitaires, passent souvent au second plan.
Un appel à la prudence et à la priorisation des urgences nationales
Dans un contexte où la RDC fait face à des enjeux cruciaux – conflits dans l’Est, crise économique et défis sociaux la véracité de telles rumeurs doit être abordée avec prudence. Les autorités, les médias et les citoyens sont invités à privilégier des sources fiables et à recentrer le débat public sur les priorités nationales, notamment la recherche de solutions pour les populations affectées par les crises.
Pour l’heure, cette rumeur reste une information non confirmée, et toute conclusion hâtive doit être évitée.