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Le député sénégalais Guy Marius Sagna a apporté, mardi, son soutien au peuple burkinabè qui, sous la houlette du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, cherche à s’extraire de l’oppression néocoloniale et de l’impérialisme.
« Très cher Président Ibrahim Traoré, je dénonce, par ma lettre, la guerre imposée à votre pays ainsi qu’au Mali et au Niger, par la manipulation de terroristes et de séparatistes (soutenus par l’impérialisme), parce que les peuples de ces trois pays veulent s’affranchir de l’oppression néocoloniale », a déclaré le député sénégalais Guy Marius Sagna.
Il lisait, mardi après-midi, devant des journalistes réunis au sein de la représentation burkinabè à Dakar, une lettre qu’il a par la suite remise à l’ambassadeur Saidou Maïga.
Selon Guy Marius Sagna, le Capitaine Ibrahim Traoré fait partie des militaires ayant parachevé les mobilisations populaires contre les régimes néocoloniaux. Le député a également dénoncé certains militaires manipulés par l’impérialisme contre leurs propres peuples.
« L’impérialisme a soutenu des putschs et des juntes militaires au service de ses intérêts aux quatre coins du monde, et a l’outrecuidance de dire aux peuples de ne pas soutenir les militaires qui parachèvent les mobilisations populaires en faveur d’une indépendance réelle, de la souveraineté, et de la sortie de l’appauvrissement, du chômage, de l’analphabétisme… », a-t-il martelé.
Guy Marius Sagna a également assuré que « l’hypocrisie et la duplicité des impérialistes et de leurs médias ne passeront pas ».
En outre, il a salué la mémoire et le combat du Capitaine Thomas Sankara, qu’il considère comme un précurseur africain du prolongement des luttes populaires.
Le député Guy Marius Sagna, membre du Pastef (parti au pouvoir au Sénégal) et fondateur du mouvement « Frapp / France Dégage », est connu pour ses prises de position tranchées.
Le 20 juillet 2024, lors d’une réunion du Parlement de la CEDEAO à Abuja, il a eu une vive altercation avec la députée ivoirienne Adjaratou Traoré, cette dernière s’étant emportée après que M. Sagna a qualifié les présidents africains de « pilleurs de ressources publiques ».
Le 29 septembre 2024, Guy Marius Sagna a été taba-ssé à Lomé par des loubards alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole lors d’une réunion publique organisée par la plateforme d’opposition Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP).
Aib
Le Journal Du FASO