Togo/Architecture: Péyébinesso LIMAZIE prend les charges de l’ONAT pour le prochain triennat

Une cérémonie de passation de charges a eu lieu ce mercredi 25 août 2021 à la tête de l’Ordre national des architectes du Togo (ONAT). C’était l’occasion d’adresser des honneurs au bureau sortant qui fera maintenant office de conseiller pour le nouveau bureau durant son mandat.

Portée à la tête de l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT) depuis le 21 juillet 2021, Péyébinesso Charles-Gilbert LIMAZIE a officiellement reçu les charges de l’ONAT dans les mains de son prédécesseur Raymond Farah. Félicité et ovationné par ses pairs, ce dernier a fait preuve de résilience, de ténacité et d’abnégation pour la réalisation des objectifs de son mandat qui ont été malheureusement freiné par le Covid-19. Elu pour un mandat de 3 ans (2021-2024), le nouveau bureau exécutif doit maintenir la cadence pour recevoir des honneurs au terme de sa mandature.

Pour réussir ce pari, les objectifs du nouveau bureau s’articule autour de ce qu’on peut qualifier des « 3 grands enjeux de l’ONAT », à savoir : la visibilité et l’efficience de l’ONAT : positionnement de l’Ordre par rapport aux grands projets de développement notamment le PND et la communalisation, garantir une dynamique interne à travers des formations des architectes et le renforcement de l’administration de l’ONAT, et enfin être au premier plan des commandes publiques pour se placer à la tête des projets nationaux.

Plus qu’un travail herculéen, le nouveau bureau s’est lancé dans de grands enjeux pour redonner à l’ONAT ses lettres de noblesse. Difficile mais réalisable, le nouveau président pourra compter sur l’expérience du précédent. C’est dans ce sens que l’immédiat past-président, Raymond FARAH a d’ailleurs exprimé sa ferme volonté d’accompagner le nouveau bureau élu.

« Par le passé, nos processus électoraux se terminaient en queue de poisson. Mais sur ce coup-là, il y a beaucoup de maturité. C’est la preuve que tout va bien à l’ONAT. Pour ma part, je suis le conseiller du nouveau bureau. J’ai donc le devoir de bien faire les choses. Connaissant le nouveau président, je sais que les choses iront encore mieux et nous allons commencer par faire les perspectives d’évolution de l’organisation », a-t-il souligné.

Pour dresser un tableau d’honneur au bureau sortant, il est question d’affirmer que Raymond Farah et ses bataillons ont beaucoup lutté pour obtenir à leur paire des assurance maladie et professionnelle à l’INAM, la cohésion des membres de l’ordre. Aujourd’hui l’ONAT est en règle avec l’union des architectes d’Afrique, l’Union international des Architectes, la confédération des architectes de l’UEMOA et la fédération des Architectes des pays francophones. Grâce à leurs efforts l’ONAT a cette visibilité et participe aux différentes réunions depuis plusieurs années.

« Il sera question de permettre à la population de recourir aux services des architectes, établir l’efficacité de l’action des architectes sur notre quotidien. Nous voulons que l’ONAT soit une institution avec une efficacité démontrée avec des formations et les stages des jeunes architectes. En ce qui concerne l’état de santé de l’ONAT, elle n’est pas tout rose. Néanmoins, il y’a de plus en plus d’architectes qui sont diplômés et participent aux activités de l’ordre. Nous avons une santé financière qui commence par s’améliorer également en menant des activités sur des cotisations ordinales et l’ordre s’est enrichi de plusieurs membre », a déclaré Péyébinesso LIMAZIE.

« La doléance est que nous invitons la population a consommé l’architecture et être accessible à tout le monde. Le travail c’est de montrer aux togolais que l’architecte possède l’art de la conception, d’élaboration de projets, de financement de projets et possède une connaissance large pour apporter des solutions belles, fonctionnelles, durable et efficiente économiquement à l’individu ayant le besoin de construction », a ajouté le nouveau président de l’ONAT.

Augustin Anonwodji

Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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