TOGO : Léopold Sédar Senghor a perdu ses lunettes

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, l’ancien président sénégalais Léopold Sedar Senghor a perdu ses lunettes. Et c’est au 228, plus précisément dans la capitale que l’objet précieux a disparu. L’homme qui ne se sépare presque jamais de ses lunettes en public, de son vivant, vient de les perdre à Lomé. Et pour le moment, on ne sait pas encore celui qui a eu l’audace de subtiliser les lunettes à l’ancien président sénégalais.
En effet, depuis quelques jours le buste de l’écrivain et poète sénégalais installé au niveau du Carrefour 3K à Lomé présente un élément de moins. Il s’agit de ses lunettes. Ce vol surprenant s’attaque à un symbole et surtout à un détail qui faisait partie du personnage. Pour l’heure, on ignore la motivation des voleurs. Selon le site d’informationkoaci.com, ce constat a fait l’objet du tweet d’un confrère communicant et stratégiste qui a relevé que c’est la «deuxième fois en un an que les lunettes disparaissent du buste de Senghor au carrefour 3K ».
Dans un souci de parer à de telles pertes dans l’avenir, un projet serait initié afin que la sculpture soit clôturée. Le buste a été érigé par la Francophonie et l’Etat togolais. Une statue de deux mètres inaugurée en mars 2013 lors de la quinzaine de la Francophonie. L’œuvre est une réalisation d’un artiste plasticien togolais formé par le célèbre Paul Ahyi.
Le 228 est-il devenu si risqué au point que des lunettes d’une sculpture qu’il faut voler ? En tout cas, un avis de recherche est lancé pour retrouver les lunettes si chères à l’ancien président sénégalais. Mais entre nous, est ce que ce buste ressemble véritablement à Léopold Sedar Senghor ? Parlant de l’immensité de la personne.
Normalement cela devrait être fait de telle sorte à permettre à tout étranger qui passe par là, d’être captivé par ce buste. Mais nous-mêmes qui empruntons cette voie chaque jour, nous sommes obligés à chaque fois de demander s’il s’agit vraiment du grand Léopold Sedar Senghor.

Source: journal la Nouvelle

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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