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Accra, décembre 2025 – Le Ghana a été secoué par l’arrestation du soi-disant prophète Ebo Noah, accusé d’avoir provoqué une vague de panique en annonçant une prétendue fin du monde fixée au 25 décembre. Selon lui, une gigantesque inondation devait engloutir la Terre, une « révélation divine » qu’il affirmait avoir reçue.
Des fidèles ébranlés
Ses prédictions alarmistes ont convaincu de nombreux croyants, certains n’hésitant pas à se déplacer depuis différentes régions du pays pour chercher refuge auprès de lui. Ebo Noah allait jusqu’à prétendre avoir construit plus de huit “arches”, censées protéger les élus le jour de la catastrophe annoncée.
Intervention des autorités
Face à l’ampleur de la panique, la police ghanéenne est intervenue. Le prophète autoproclamé a été placé en garde à vue, tandis que les autorités ont lancé un appel au calme, exhortant la population à ne pas céder aux rumeurs et aux annonces non fondées.
Un débat relancé
Cette affaire remet en lumière la question de la responsabilité des leaders religieux autoproclamés et la nécessité de contrôler la diffusion d’informations trompeuses, afin d’éviter des épisodes de panique collective.
En clair : L’arrestation d’Ebo Noah illustre les dangers des prophéties apocalyptiques et rappelle l’importance de la vigilance face aux discours alarmistes.





